Philosoph Jean-Jacques Rousseau: Unterschied zwischen den Versionen
C rall (Diskussion | Beiträge) |
C rall (Diskussion | Beiträge) |
||
Zeile 13: | Zeile 13: | ||
La mort de Socrate, philosophant tranquillement avec ses amis, est la plus douce qu'on puisse désirer; celle de Jésus expirant dans les tourments, injurié, raillé, maudit de tout son peuple, est | La mort de Socrate, philosophant tranquillement avec ses amis, est la plus douce qu'on puisse désirer; celle de Jésus expirant dans les tourments, injurié, raillé, maudit de tout son peuple, est | ||
− | la plus horrible qu'on puisse craindre. Socrate prenant la coupe empoisonnée bénit celui qui la lui présente et qui pleure; Jésus, au milieu d'un supplice affreux, prie pour ses bourreaux acharnés. Oui, si la vie et la mort de Socrate sont d'un sage, la vie et la mort de Jésus sont d'un Dieu."</ref><ref>Quelle: [https://books.google.de/books?id=hpBMAAAAcAAJ&pg=PA229]</ref> | + | la plus horrible qu'on puisse craindre. Socrate prenant la coupe empoisonnée bénit celui qui la lui présente et qui pleure; Jésus, au milieu d'un supplice affreux, prie pour ses bourreaux acharnés. Oui, si la vie et la mort de Socrate sont d'un sage, la vie et la mort de Jésus sont d'un Dieu."</ref><ref>Quelle: [https://books.google.de/books?id=hpBMAAAAcAAJ&pg=PA229 Google Books]</ref> |
== Quellen == | == Quellen == |
Version vom 15. Dezember 2019, 21:01 Uhr
Jesu Leben und Tod sind eines Gottes würdig
Jean-Jacques Rousseau frz.-schweiz. Philosoph, Pädagoge und Schriftsteller (1712-1778 n.Chr.)
"Welch rührende Anmut in seinen Belehrungen! Welche Erhabenheit in seinen Grundsätzen! Welch tiefe Weisheit in seinen Reden! Welche Geistesgegenwart, welcher Scharfsinn und welche Genauigkeit in seinen Antworten! Welche Herrschaft über seine Leidenschaften! Wo ist der Mensch, wo ist der Weise, der ohne Schwäche und ohne Übertreibung so handeln, leiden und sterben kann? Als Plato seinen Gerechten malte, wie er mit aller Schmach des Verbrechens beladen und doch jedes Lohnes der Tugend würdig ist, da malte er Zug um Zug Jesus Christus. Die Ähnlichkeit ist so auffallend, dass alle Kirchenväter sie heraus gefühlt haben und dass man sich unmöglich darin täuschen kann. Wie voreingenommen, wie blind muss man sein, wollte man dagegen (Sokrates) den Sohn des Sophroniskus mit Marias Sohn vergleichen? Welcher Abstand zwischen beiden! (...) Ehe Sokrates die Tugend definiert hat, war Griechenland reich an tugendhaften Menschen. Aber woher nahm Jesus bei den Seinen diese hohe und reine Moral, die er selber lehrte und bezeugte? Inmitten des wütendsten Fanatismus ertönte die Stimme der höchsten Weisheit. (...) Der Tod des ruhig mit seinen Freunden philosophierenden Sokrates ist der süßeste, den man sich wünschen kann. Der Tod Jesu, der unter Martern, Beleidigungen, Verhöhnungen und von einem ganzen Volk verflucht seinen Geist aufgab, ist der schrecklichste, den man fürchten kann. Während Sokrates den segnete, der ihm weinend den Giftbecher reichte, betete Jesus unter schrecklichen Foltern für seine blutgierigen Henker.[1] Wenn das Leben und der Tod von Sokrates eines Weisen würdig sind, so sind Leben und Tod von Jesus die eines Gottes."[2][A 1][3]
Quellen
- ↑ Jesus aber betete: Vater, vergib ihnen, denn sie wissen nicht, was sie tun! Lk 23,34
- ↑ Jean-Jacques Rousseau, in: Profession de foi du vicaire Savoyard, Emile
- ↑ Quelle: Google Books
Anmerkungen
- ↑ Extrait de Emile, livre IV - Profession de foi du vicaire savoyard "Je vous avoue aussi que la sainteté de l'Évangile est un argument qui parle à mon coeur, et auquel j'aurais même regret de trouver quelque bonne réponse. Voyez les livres des philosophes avec toute leur pompe: qu'ils sont petits près de celui-là! Se peut-il qu'un livre à la fois si sublime et si simple soit l'ouvrage des hommes? Se peut-il que celui dont il fait l'histoire ne soit qu'un homme lui-même? Est-ce là le ton d'un enthousiaste ou d'un ambitieux sectaire? Quelle douceur, quelle pureté dans ses moeurs! Quelle grâce touchante dans ses instructions! Quelle élévation dans ses maximes! Quelle profonde sagesse dans ses discours! Quelle présence d'esprit, quelle finesse et quelle justesse dans ses réponses! Quel empire sur ses passions! Où est l'homme, où est le sage qui sait agir, souffrir et mourir sans faiblesse et sans ostentation?... La mort de Socrate, philosophant tranquillement avec ses amis, est la plus douce qu'on puisse désirer; celle de Jésus expirant dans les tourments, injurié, raillé, maudit de tout son peuple, est la plus horrible qu'on puisse craindre. Socrate prenant la coupe empoisonnée bénit celui qui la lui présente et qui pleure; Jésus, au milieu d'un supplice affreux, prie pour ses bourreaux acharnés. Oui, si la vie et la mort de Socrate sont d'un sage, la vie et la mort de Jésus sont d'un Dieu."